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jeudi 25 octobre 2012

Mom killed Me





J'ai 21 ans, et je pense avoir une phobie de l'engagement, la peur de m'installer dans une routine emprisonnante. Bien que j'ai eu de nombreuses relations amoureuses, dont 3 sérieuses, j'ai déjà fais des erreurs à emménager trop rapidement et a prendre des décisions irréfléchis.
Mes histoires d'amour sont quelque chose qui riment ma vie. Je vis par mes sentiments, car ils me sont puissants et me guident trop dans mes choix de vie. Pourtant je réfute cette idée et essaye de contredire mes sentiments, ce qui m'amène souvent à une situation difficile à gérer, qui me frustre et me met face à un dilemme.
Il y a toujours deux choix :
Faire sa vie et réaliser ses rêves.
Deuxième choix: Vivre avec ton amour et renoncer à tes propres rêves.
Que les personnes ayant réussis à allier les deux me fassent signe. Je n'en connais pas.
Ma première histoire d'amour qui a durée deux ans, s'est finalement fini, après 6 mois d'hésitation à aller vivre à Paris. C'était mon rêve, je voulais rejoindre mes amies, faire de la photo, habiter dans cette grande ville qui m'attirait tant.
Mais a côté de ca je vivais une histoire d'amour avec l'homme que j'aimais depuis mes 14ans. On vivait ensemble, on faisait tout ensemble, on ne se quittait pas une seule journée, c'était une relation fusionnelle. Mais je m'enfonçais dans cette histoire, je perdais ce que j'étais en me relâchant totalement sur lui. Je suis vite devenue incapable de sortir de chez moi seule, devenant agarophobe. Je passais de nombreuses journées à pleurer à et m'énerver sur moi même, n'arrivant pas à prendre de décisions.
J'ai profité d'une querelle pour m'en aller à Paris, du jour au lendemain.

Je ne pense pas regretter mon choix, même si cela a été dur. De l'abandonner. Je me suis construite une vie à Paris, totalement différente. J'ai du me reprendre en mains, et me faire à Paris. Me refaire toute entière, c'était comme une renaissance. Trouver un travail, gagner des sous. J'ai réussi. J'étais fière de moi.

Mais rapidement beaucoup de choses que je vivais en Bretagne me manquait. La simplicité et la gentillesse des gens. Les balades en campagne. Vivre avec mes animaux. Avoir mes chats qui me suivaient partout où j'allais.

J'ai dû me forcer à changer, pour éviter que je n'en souffre davantage. Je me suis découverte d'autre passions. Mais il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. J'étais à nouveau confrontée à deux choix:
Réussir, être riche, être enviée, être connue.
Deuxième choix: Vivre ma passion qui était les animaux. Faire des études, travailler dans les réserves de félins.

Je n'ai toujours pas fais mon choix, j'essaye désespérément d'allier les deux. J'ai envie d'aller vivre à Los Angeles, pour le premier choix. Et j'ai aussi envie d'aller en Afrique, pour faire le deuxième.

Peu de gens comprennent la relation que je peux avoir avec les animaux, en particulier mes chats.
Ou Guipso.

Ca a débuté le 7 Mars 2011. J'apprenais que j'étais enceinte.

J'en étais déjà à quatre semaines. Après ma première réaction qui a été de hurler et de pleurer, tout dans ma tête se chamboula. Je voulais garder ce bébé. Je le chérissais déjà, alors qu'il n'était pas plus grand qu'une noisette à cet instant. J'ai donc repoussé mes rendez vous à l'hopital. Je n'y allais pas. J'étais en arrêt maladie pour dépression à cet instant. Je passais mes journées chez mon copain de l'époque. Affalée dans le canapé devant la télé, les volets fermés, ne sortant plus, ne voyant plus personne. Mes mains caressaient mon ventre. Je pleurais. Je cherchais comment faire pour qu'il soit heureux si je le gardais. Mais j'avais beau cherché, il n'y avait pas de solutions. J'étais sous traitement neuroleptique lourd, j'étais dépressive, il m'arrivait de prendre de la drogue, j'étais sur-endettée financièrement. Je cherchais, tout et n'importe quoi. J'étais prête à dire adieu à tous mes rêves pour ce bébé.
J'ai dû faire des examens, des échographies, des prises de sang par milliers. Je n'ai jamais autant pleuré que durant cette période.

Le 7 Avril 2011. Je me faisais avorter par anesthesie générale. Lorsque mes yeux se fermèrent, alors que j'étais sur la table d'opération, je cru mourir.

Le détail de cette journée est difficile à raconter. Je le ferais, car je tiens à le partager, car je considère que les médecins n'ont pas été à la hauteur face à la tristesse d'une jeune fille en larme.

Trois semaines après ce 7 avril 2011, j'adoptais Guipso. J'avais perdu ce que je chérissais, ce que j'enfantais, j'avais un besoin de le remplacer mais je n'en étais pas consciente à l'époque. Le médecin dit que je l'ai materné pour calmer ma douleur face au deuil de mon avortement. Soit. Sûrement, je ne le contredis pas.



17 commentaires:

Paulinette a dit…

Wooo je suis soufflée.
Je n'ai jamais été enceinte, je ne le souhaite pas, et comme toi, j'ai peur de l'engagement, je suis restée près de 8 ans avec la même personne, et notre relation me détruisait, agoraphobie, phhobie scolaire, grosse dépression, j'ai tout vécu avec lui, et finalement un premier avril 2012, il a coupé les ponts, aussi simple que ça, plus de nouvelles, donc maintenant, dès qu'on m'aborde, c'est terrible mais une carapace prend le relais, je deviens très froide et envois ballader sans ménagement le gars qui a le malheur de s'approcher de moi.

Alors je m'occupe de mes chats qui font leurs bêtises, ont leurs coups de folie, mais au moins ils sont là ^^

Je peux te dire que tu es très forte, je ne sais pas comment tu gères tout ça car ça doit pas être évident tous les jours mais je te dis bravo quand même pour oser en parler ici !

Bises !

Céline Taranto a dit…

Je ne connais que trop bien cette tristesse et ce déchirement que provoque un avortement car je l'ai connu aussi, il y a déjà 3ans. Si j'avais du aller comme toi à l'hôpital pour le faire, je n'en aurais pas eu le courage je pense... J'ai eu la "chance" de m'y être pris suffisamment tôt pour qu'on me propose l'option de l'IVG par prise de pilule (niveau douleur, c'est bien sympa soit dit en passant) et comme pour toi, je me suis retrouvée face à une gynéco des plus froides, qui semblait totalement insensible à ce que je vivais car si j'avais eu les moyens de le faire, je l'aurai probablement gardé... Bref, tout ça pour dire que même si on ne se connait pas, je comprends tout à fait ce que tu as vécu pendant cette période et la solitude que l'on ressent (même si le chéri et la famille sont derrière on est au final la seule à subir réellement cela). Et je trouve que c'est une bonne chose que tu ai eu ton Guipso suite à cela, ça n'aura pu être que bénéfique !

Anonyme a dit…

c moi le chat rose au fond :p

dd

Yoon a dit…

Je comprend le mal que tu as vécue pour l'avortement. Je l'ai vécue de l'extérieur avec ma mère qui a été contrainte de le faire (pour sa santé et celle du bébé par la même occasion). J'ai vu ma mère sombrer peu à peu alors qu'elle voyait déjà l'avenir de ce bébé. Elle allait mal, très mal. On se sentait impuissant, on avait l'impression que quoi qu'on faisait rien ne la guérira. C'est un long travail sur soi et aussi un long travail pour l'entourage pour réussir à faire face à ce traumatisme. Parce ça ne peux pas être autre chose qu'un traumatisme. Maintenant ma petite sœur est née il y a 6 ans et je vois dans les yeux de ma mère que ce petit bout est un miracle de la nature après cet avortement forcé.

J'espère que pour toi, tu iras mieux ou que tu vas mieux face à ça. C'est dur, très compliquée et ça peut prendre du temps. Tout ce que j'ai à dire après tout ça c'est que je suis de tout cœur avec toi pour avoir vu ça de l'extérieur je ne le souhaite à personne.

Anonyme a dit…

J'ai une amie qui a été dans le même cas, heureusement elle a eu sa mère et son copain pour la soutenir. Mais les médecins et infirmières l'ont traité limite comme une trainer ils ont toujours un mauvais regard sur les jeune fille enceinte qui prenne ce choix je crois. Car pour eux ce n'est qu'une erreur, un accident, une inconscience. "Encore une qui ne s'est pas bien protéger ou qui couche facilement". Je sais pas pourquoi c'est comme ça mais justement moi je trouve ce geste courageux & raisonnable. Un bébé c'est pour la vie et si on ne peut pas l'assumer c'est mieux qu'il ne vive pas. Car faire adopter après s'être accrocher pendant 9 mois à l'enfant doit être pire que tout même si on le laisse vivre.

Anonyme a dit…

J’ai été élève sage-femme pendant un an, avant de changer de voie. Au cours de cette année, j’ai effectué un stage au bloc opératoire, et un en service gynécologie. J’ai donc suivi l’hospitalisation de femmes qui venaient se faire avorter.

Les médecins, les infirmières, font ça à la chaîne, voient ça tous les jours, et en perdent le sens des réalités. Il s’agit de passer en coup de vent dans la chambre pour voir si tout va bien médicalement parlant, pour régler l’administratif. On voit la patiente environ 10 minutes dans la journée. A peine le temps de retenir son visage, encore moins de lui demander si ça va.

Au bloc, ce n’est pas mieux. Tout est aseptisé, les gens en premier, habillés de manière identique, avec leur masque et leur couvre-chef. On ne reconnaît personne. La femme arrive, c’est tout juste si on lui dit « bonjour », il faut l’endormir. Et puis « ça se passe ». On la réveille. Elle part, la tête plus ou moins dans le coton. Et ça recommence. Grande frustration que de devoir faire tourner la machine avant tout.

Je crois que je me souviendrais toujours, d’une femme en particulier. Je devais accompagner l’anesthésiste jusqu’à la salle de réveil avec cette patiente qui sortait du bloc. Il fallait la déplacer de brancard. Mais elle était en larmes, hurlant, incapable d’articuler quoi que ce soit, juste s’accrochant à moi. Je ne l’avais jamais vu, je ne connaissais pas son histoire, je n’avais même pas assisté à l’opération, mais je me retrouvais face à sa détresse. J’ai essayé de l’aider, en tout cas j’aurais voulu, je ne sais pas si j’ai su. Et à côté de moi, l’anesthésiste ne semblait absolument pas comprendre pourquoi elle pleurait. Elle assénait un « Bon, elle se dépêche un peu, c’est pas compliqué !». Mais la femme était paralysée par les pleurs, et devant son incapacité à bouger, l’anesthésiste tirait les draps pour forcer le mouvement. Je dois dire que j’en suis sortie terriblement choquée. C’était il y a trois ans environ, mais encore aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir pu faire plus.

Tout ça pour dire que, oui, beaucoup dans le milieu médical deviennent insensibles et prennent ça pour un acte bénin. Ils ont oublié ce que c’était.

Je ne pense pas que mon témoignage ne soit d’aucun secours. Mais, ton histoire me fait écho quelque part. Et je crois que je n’ai jamais eu l’occasion de raconter cet évènement. Pas vraiment le genre de chose qui arrive dans les conversations. Je ne suis même pas sûre que tout le monde comprenne.

Unknown a dit…

Malheureusement, quelques-unes des parties de votre histoire, j'étais très familier pour moi...

Anonyme a dit…

i'm impressed... wow you show a lot of yourself. you have my biggest respect. i love seeing the 'real' you. keep it going and always stay true to yourself. you're a good person.
xoxo

Bei' a dit…

Je te comprends. Oh, comme je te comprends.
Mon histoire n'est pas comparable à la tienne (aucune ne l'est) mais je sais ce qu'est cette souffrance...
Il y a environ 2 ans, moi aussi je tombais enceinte. Ce n'était pas prévu, ni voulu d'ailleurs... Mais maintenant "qu'il" était là, il fallait l'assumer et même si je ne me sentais pas prête, je comptais faire tout pour l'être...
1 semaine plus tard, avortement spontané.
Mon corps, lui aussi, n'était tout simplement pas prêt.
Ce sentiment est encore pire, car on a l'impression que votre propre corps vous trahit, c'est une sensation atroce. Et je me suis mise à regretter ce bébé. Ce n'était pas ma décision...
Mais je crois que le pire c'est la "naissance"... Ce moment, 9 mois plus tard, où tu te dis que là tu aurais dû accoucher...
Mais il faut continuer à vivre malgré tout...

Alors vit Alice. C'est ta plus belle force.

Elena G a dit…

Je l'ai vécu comme la personne au dessus. arrivé par hasard, volonté de le garder et ton corps lui même n'en veut pas. rejet, la pire douleur mentale et physique de ma vie.

x

Elena. G

Tiffany a dit…

Coucou Alice
Je viens de lire ton texte et les commentaires et il y a plusieurs choses auxquelles je voudrais répondre. D'abord par rapport à ta vie amoureuse. Je crois qu'on doit être nombreuses à redouter cette vie à 2, l'engagement, etc. A te lire, c'est comme si tu étais partagée entre 2 parties de toi- même incompatibles l'une avec l'autre et que dans une relation tu devais faire le choix de l'une au détriment de l'autre. Mais tu sais je ne crois pas que ce soit 2 "choses" antithétiques; je pense qu'il est possible de concilier tes envies artistiques, ton désir de réussir matèriellement et ta sensibilité, ton amour pour les animaux. Je ne dis pas que c'est facile ni évident mais il doit y avoir une voie pour que ta vie intègre les 2. Et je crois que pour que tu sois comblée sentimentalement, peut-être que tu devrais essayer de chercher quelqu'un avec qui tu pourras partager ces 2 facettes de toi-même. Je crois que l'on peut vraiment avoir des sentiments forts pour quelqu'un avec qui on se sent proche sur certains aspects mais il faut aussi pouvoir partager ce qu'on est à un niveau profond avec l'autre, il faut pouvoir partager son projet de vie avec l'autre pour que ce soit possible dans la durée. Je ne sais pas comment tu vis tes relations mais peut-être que la clé c'est "juste" de voir si avec quelqu'un vous pouvez ensemble aller sur le même chemin avant de commencer une histoire avec lui et de t'engager, plutôt que de seulement écouter tes élans de coeur.

Tiffany a dit…

La deuxième chose à laquelle je voulais réagir c'est l'avortement. Je ne l'ai jamais vécu de prés ou de loin, alors je ne sais pas exactement ce que vous toutes avez traversé, je me représente seulement vaguement la culpabilité , la douleur de cette perte, la perte d'un enfant et la perte d'un avenir peut-être, les regrets liés à cette réalité qui n'a finalement pas été et dont vous vous dites qu'elle ne sera pas en définitive. Alors j'ai envie de vous dire quelles sont mes croyances à ce sujet: je pense que ce qui est amené à être sera un jour ou l'autre, que lorqu'un bébé ne peut pas venir à un moment donné pour x raisons, il reviendra plus tard à un autre moment, peut-être plus propice, mais dans tous les cas, votre enfant vous reviendra. Ca ne change rien au chagrin vécu, mais peut-être que ça peut changer vos perspectives d'avenir. Alors prenez soin de vous, ne regrettez rien, essayer d'etre heureuses et gardez l'espoir dans votre esprit et dans votre coeur car un jour vous connaitrez des circonstances de vie plus heureuses et plus favorables, et ce jour là vous pourrez offrir à votre enfant en plus de votre amour votre propre bonheur, celui dont vous rêviez tant à une autre époque pour vous et pour lui. Ce jour là vous lui ferez don de quelque chose d'infiniment précieux et que vous n'auriez jamais pu lui offrir un peu plus tôt dans votre histoire.

Justine R. a dit…

Même si cette épreuve à été plus que difficile et douloureuse, tu as pris la décision qui te semblait juste.

La semaine dernière une de mes amie m'a dit : "Ne laisse pas la tristesse du passé ni la crainte de l'avenir te voler le bonheur du présent"

Profite de la vie, vie tes rêves et le reste viendra plus tard. Carpe Diem n'est ce pas ? :)

Anonyme a dit…

Je t'aime.
Je t'ai toujours aimé.
Je ne me rappelle pas d'une vie ou tu ne m'aurais pas brisée mille fois par ta fuite, ton abandon, tes autres passions, tes autres amies, surement mille fois meilleures que moi. Je ne sais pas si j'ai encore une place dans ta vie Alice. Je ne sais pas depuis combien de temps je l'ai perdu.
Mais la gamine fan d'halloween et des 101 dalmatiens, je l'aimerai toujours avec une puissance infernale.

Désolée de n'avoir pas été là.
J'aurais du. J'aurais cru que je devinerai toujours le moment où tu aurais besoin de moi. Et puis non.

Alice. Je t'en ai voulu aussi. Mais l'amour c'est peut-être ça. Ne pas détester.

J'ai pour toi une tendresse immémoriale. Porte toi bien.

Anonyme a dit…

je suis contente que tu montre plus ton coeur et moins ton corps,car c'est cool d’être belle et fashion mais c'est encore plus beau de voir ta vrai beauté,celle de ton coeur et celle de ton âme(même si tu es très jolie -.^).je suis contente de la tournure que prend ce blog pour toi,comme un exutoire,car si en plus cela peut te faire du bien et t'aider c'est mieux.

pour ce qui est de ton choix je pense qu'il y a trois chemin,tes rêves,l'amour ou les deux combinés.(l'amour n'est-elle pas un rêve en elle-mêmes?)Si les deux ensemble ce n'est vraiment pas possible ou si ce n'est pas possible pour l'instant et bien du va devoir faire ce choix car sinon tu n'aura peut-être rien,ni l'un ni l'autre ou pas complètement comme cela se devrait,avec assurance et détermination sans déchirements ou tracas douloureux.
je pense que tu devrais faire un plan dans ta tête,par exemple te donner 4,5 ans pour tes rêves et puis si ça marche c'est bien si ça marche pas tu peux toujours commencé tes études de vétérinaire.Pour ce qui est de l'amour tu peux toujours la trouver mais je crois que tu devrais être plus mesuré et moins 1000 pour cent dedans si tu veux aussi réussir dans tes rêves ou dans tes études aussi.il faut trouver un compromis harmonieux pas forcement dans l'intensité de l'instant ou dans l'intensité de l'amour mais plutôt dans l'organisation du temps. clairement,je te le dis,tout est question d'ORGANISATION et de mesure et de contrôle de soi.si tu définit un peu les grandes lignes je pense sérieusement que tu peux tout avoir mais en temps voulue,en son temps quoi,non par robotisation mais plutôt par choix et si tu veux les deux malgré tout tu devras apprendre à mieux organiser ton temps,c'est tout.
Mais pour faire ses choix ou ce choix,je pense vraiment que tu dois regarde au fond de toi pour voir quel chemin te comblerai le plus,quel choix te rendrais la plus heureuse et la plus satisfaite par rapport à ton coeur,ton être profond,tes aspirations,tes idéaux,tes plus profonds désirs. mais même si ce choix de devrais pas être tes rêves(qui sais?) je pense que tu devrais tout de même y croire pour ne pas avoir de regrets douloureux plus tard,te donner un temps définit pour les atteindre et les réussir,et si tu échoue malgré tout au moins tu auras essayé et par rapport à cela tu n'aura plus de regrets et tu pourra toujours te tourner vers les études de vétérinaire et puis à l'amour.Mais si tu choisis tes rêves, encore une fois poursuis les et accomplie les à fond,avec toute ton énergie sans aucun regrets car ton choix aura était fait mais ce choix ne seras pas un chemin sans retour,car tu aura toujours une deuxième chance ^^.
mais si tu veux revenir à tes origines,à ton étre profonde alors fais ce choix au FEELING,car ce feeling est ton chemin le plus légitime!il n'y a rien de plus LÉGITIME que ce sentiment sans nom que peut être le feeling mais sache que tu pourras toujours avoir un autre choix,une autre chance au cas ou tu devrais changer d'avis.mais je te conseille sérieusement de faire ce choix le plus vite car la vie et surtout la jeunesse ça passe si vite!!!!!!panique a bord,la est trop courte!!pour ne pas la gâcher en remords tu dois faire CE CHOIX.

l'amour tu pourras toujours l'avoir,sous différents formes peut être mais son essence n'en sera pas moins pure et moins vrai,donc ne t'inquiète pas à ce sujet,une fille aussi jolie que toi ne restera pas longtemps son flirt ou sans amour ^^.

voilà mon avis et mes conseilles pour ce qui est du CHOIX.
mon ressenti sur la suite peut être que je l'écrirais plus tard car c'est un sujet difficile et compliqué...

voilà,ciao.

Anonyme a dit…

Pour te répondre au niveau de la vie à 2, la vie en amoureux et renoncer à ses rêves et bien tu connais une personne qui a allié les 2. Je suis en couple depuis 3 ans et demi, je vis avec lui depuis 1 an et demi, tout ce passe hyper bien, je n'ai en aucun cas renoncé à mes rêves de voyages, de réussite professionnelle... Je fais tout ce que je veux, on a une relation très fusionnelle. Je peux t'affirmer que lorsque tu rencontres la bonne personne tu vis un vrai conte de fée. Tu trouveras la bonne personne.

Bzzbzzbzz a dit…

Coucou Alice,
A vrai dire, je ne sais même pas comment j'ai attirée ici mais je prends plaisir à relire tes aventures. Ce sera sans doute mon seul commentaire -je n'en laisse jamais- mais le sujet me touche particulièrement.
Comme toi je suis tombée enceinte au printemps 2011 et comme toi j'ai été face à des énormes choix primordiaux. Finalement j'ai décidé de garder mon bébé. En contrepartie j'ai abandonné toute ma vie, j'ai perdu son père, je vis toujours chez ma mère, je n'ai pas de travail, je ne sors plus et ne parlons pas de Tokio Hotel, c'est fini, plus de concerts, plus de camping, plus de tournée. J'ai fait un choix radical mais je voulais plus que tout cet enfant. Aujourd'hui mon petit garçon a 10 mois. Je sais que ma vie semble minable aux yeux des autres, je sais que ça a jasé derrière mon dos, notamment auprès des personnes qui me connaissaient dans le fandom thien, bah oui tu vois la grosse admin tyrannique de THSekunde s'est faite engrossée et abandonnée, ce n'est pas très glorieux. Mais c'était mon choix, même si c'est dur certains jours, je sais que c'était ce que je devais faire.
Tout ça pour te dire qu'être adulte c’est faire des choix cruciaux, c'est comme ça qu'on se construit. Aussi bien que j'ai fait le choix de le garder parce que je pensais que c'était la meilleure chose à faire, tu as fait le choix d'avorter parce que pour l'instant, tu jugeais que c'était le meilleur pour vous. Tu as été très courageuse, et un an et demi après, tu n'as pas à te sentir diminuée. Ne t'en veux pas de ne pas avoir été prête à ce moment précis, la preuve, aujourd'hui tu t'épanouis grâce à d'autres projets. Tu es devenue une belle jeune femme ambitieuse et posée, cette histoire t'a structurée. Que tu reportes ton affection sur ton chat n'est en aucun point malsain, c'est complètement normal de se souvenir de sa chair.
J'espère qu'un jour tu arrêteras de souffrir de cette décision pour pouvoir avoir un autre enfant.

Bzzbzzbzz