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lundi 29 octobre 2012

Mad World


Malgré ce monde de fou qui nous entoure, pour la première fois de ma vie j'arrive enfin à me créer des projets concrets, qui tiennent debout et qui ont un avenir. Je déborde d'idée, j'ai envie d'avancer, et je me rends compte que j'ai la chance d'avoir un réseau étendu qui me permet d'arriver à mes buts.
Je sais que je n'ai jamais été faite pour avoir une vie rangée. Un travail. Un mari, des kids. Metro boulot dodo. Oh shit, qui en veut aujourd'hui? Comme si on était qu'une voiture perdue dans un parking qui cherchait à se garer pour ne plus y bouger jusqu'à la fin de sa vie. Non merci. Je préfère me brûler plutôt que d'être une voiture.
J'associe la réussite à mes idées, mes projets de créer quelque chose de moi même. Pas de patron, pas d'horaires, pas de problème de voiture.
Encore moins de parking.
Ceci dit, le temps d'y arriver, je travaille. La semaine, je suis barmaid à La Perle, dans le marais. Et le weekend, je travaille au Club Saints-Père.
A côté de ca j'ai 5 projets en construction qui me prennent le reste de mon temps.
Et j'aime ca. Travailler, se suer à la tache, parce qu'on sait que ca va marcher. Je sais pas encore quand. Mais je sais que j'y arriverais, par mes propres moyens.

samedi 27 octobre 2012

Vide Dressing d'Alice








































Bonjour tout le monde,
Depuis plus d'un mois maintenant j'ai lancé mon vide dressing sur une page Facebook. Plus de 80 articles déjà vendus, et face aux nombreuses demandes et au succès inattendu, de nombreuses affiliations sont en cours, ce qui permettra d'avoir plus de choix de taille, mais aussi des grandes marques. Un grand merci à nos clientes!



Fascination



Alice - Pauline - Elisa

Fascination, admiration, appelez cela comme vous le souhaitez.

Je vous en parlais l'autre jour dans un article, disant que durant notre adolescence, nous sommes toutes confrontées à admirer une personne, que l'on cherche à copier, autant dans sa façon de s'exprimer que de s'habiller. On lui envi sa vie, on la copie, jusqu'à peut être se perdre soi même, dans certains cas.

Je me souviens de la première fille que j'ai admiré. Elle s'appelait Pauline. C'est la fille du milieu sur la photo floue de cet article, seule photo qu'il me reste.
J'avais 13ans, elle en avait 18. J'étais en vacances dans un camping en Bretagne, comme chaque année, nous y allions camper avec mon frère et mon père, seule chose qu'il nous offrait.
Sans cet été 2004, je ne serais pas là où je suis aujourd'hui. Ca été le début. Le début d'une longue histoire qui fut la mienne.

Avant cela, j'étais une petite fille timide. Qui se cachait derrière sa mère, que j'aimais plus que tout. J'ai toujours fais plus âgée physiquement, mais je n'en étais pas forcement plus mûre. J'ai dû avoir affaire au regard des hommes beaucoup trop tôt. Je n'en avais pas conscience, mais la protection que mes grands frères m'apportaient me l'ont appris. Je me cachais derrière mes notes d'école parfaites. Je me cachais derrière mon silence. Je n'avais que 3 meilleures amies, avec qui je partageais tout. On se connaissait chacune par coeur, on ne se quittait jamais, on avait nos rituels depuis nos 3ans, âge de notre rencontre à la première année de maternelle. Je n'ai jamais vraiment su qui j'étais, à quoi je voulais ressembler. J'achetais les mêmes habits que mes amies, ou que ma mère. J'étais fan des 101 dalmatiens. Ma passion était les animaux, je voulais faire de longue études pour être vétérinaire. J'en étais capable, je le savais. Mais mon enfance s'étant rythmée par le décès de mes nombreux animaux de compagnie et ne supportant pas la souffrance de leur perte, je fis finalement une croix sur ce rêve.

Cet été 2004, que j'avais attendu comme chaque fois pendant de longs mois, et que j'avais préparé soigneusement avec de nouveaux habits en espérant plaire à un garçon, arriva. Je ne me trouvais pas jolie. Personne ne me le disais. J'avais juste remarqué qu'on regardait beaucoup mon corps, tout fin, avec des formes là où il fallait, pourtant trop prématurément. Alors je ne mettais que des habits moulant, mettant mon corps en valeur.  J'allais retrouver  les mêmes amis habitués. J'allais retrouver la même plage. J'allais retrouver mon rocher, face à la mer, mon endroit habituel où je me retrouvais pour écrire, et souvent pleurer.

Tout devait se passer comme d'habitude.

Mais y'a eu cette fille. Pauline. Elle était belle, naturelle, toujours souriante et de bonne humeur, un corps de déesse, un style à elle même, elle plaisait à tout le monde, les garçons en premier. Elle était dans le groupe de jeunes du camping qui se retrouvait chaque soir autour du feu de camp pour faire la fête, mon frère en faisait parti et ils avaient tous entre 15 et 25 ans. J'ai essayé d'y suivre mon frère. Mais j'étais en dehors, j'étais la plus jeune, j'étais le bébé de la bande qui les suivaient et qui ne parlait pas. Je les admirais tous, je passais mes soirées à les regarder s'amuser, à rire, à être marrant. Je les regarder danser sur de la musique que je ne connaissais pas, et ca avait l'air tellement cool. Je fumais une cigarette par soir. Pas par envie, mais pour faire comme eux, je suppose. Personne ne me parlait vraiment, a part pour être polie, j'imagine. Pauline était tellement gentille qu'elle m'avait pris sous son aile. Elle venait me chercher tous les jours à la tente, elle me disait que je faisais parti du groupe. J'avais beau ne pas y croire, je souriais. Un soir j'ai piqué du shit à mon frère, que j'ai fumé toute seule. Il devait être périmé parce que j'ai vomi partout, malgré que ce n'était qu'une petite boulette. Après ca, ils m'ont tous fait fumé. Ils préféraient que je fume bien avec eux, pluttôt que de la merde dans mon coin. Soit, ok. J'avais abandonné mes amies que je voyais pourtant chaque année. Je me disais qu'ils n'étaient pas à la hauteur. J'ai passé 1 mois aux côtés de cette bande de jeunes.

Je n'ai jamais vraiment parlé avec eux.

Je suis rentré chez moi après un mois. Je n'étais plus la même. J'ai jeté tous mes habits. J'ai jeté tous mes CD. J'ai arraché tous mes poster d'idoles enfantines. J'ai balancé toute la décoration de ma chambre qui faisait bébé. Avec les sous que ma mère m'a donné pour la rentrée, je me suis acheté des chaussures, des Buffalo, avec les flammes, celle que tout le monde avait à l'époque en chaussures de skate. Et puis un pantalon large, ainsi qu'un gros pull en maille noir, comme celui que Pauline ne quittait jamais. Et je n'ai pas quitté ces fringues avant d'en avoir acheté d'autres. A la rentrée, où je rentrais en 4eme, personne ne me reconnu. J'étais dans un collège avec ce qu'on appel la 'racaille'. J'étais différente, alors j'étais sujette aux insultes, aux moqueries, aux crachats. Ils m'ont frappés. Ils m'ont menacés avec un couteau. Mais pourtant ils ne m'effrayaient pas, j'étais tellement centrée sur la personne que je me créais que rien ne pouvait m'en défaire. Et puis j'ai vite remarqué ce groupe de 3eme, qui me rappelait les jeunes du camping. Ils étaient cool, ils étaient entre eux, et personne ne les emmerdaient. Par un ami qui les connaissait, je suis rentré petit à petit dans leur groupe d'amis. J'étais toujours timide, mais j'essayais de faire bonne figure pour être parmi eux. Et puis y'avait cette fille, dans ce groupe. Manon. Elle était tellement belle, un sourire à te faire tomber par terre, et d'une gentillesse à faire fondre n'importe qui. Elle est vite devenue ma nouvelle muse. Mais je n'avais rien d'elle. Elle avait une joie de vivre naturelle qui contaminait tout le monde, mais apparemment pas moi. Son style était tellement coloré et original, il lui collait tellement bien à la peau, que lorsque j'essayais d'acheter les mêmes habits qu'elle, je repartais en pleurant, car rien ne me faisait lui ressembler. Un jour ils m'ont invités à l'une de leur soirée. C'est la première fois que j'ai bu de l'alcool. J'étais un peu bourrée, mais je tenais debout, j'étais bien. Y'avait ce garçon, qui s'occupait de moi. Il était gentil. Il a pas cherché à m'embrasser ni rien, mais il me calinait. Je crois que c'est la première fois que je me suis sentie exister aux yeux de quelqu'un. En fait c'était le copain de Manon. Alors elle m'a detestée, je crois. Pourtant je n'avais rien fait pour.

Les semaines passaient, je faisais partie du groupe maintenant. J'étais toujours timide, mais j'essayais de m'inventer une fausse moi, une fille heureuse qui savait rigoler. Je sais pas vraiment si quelqu'un y a vraiment cru un jour. Constamment quand je disais quelque chose, je m'en renfrognais à la seconde qui suivait, par l'impression d'être passée pour une conne. Alors au fur et à mesure, j'apprenais à m'ouvrir, et puis au final je me détestais de parler, parce que rien ne sonnait vrai de ma bouche. Rien n'était naturel. Au fil et à mesure que je rencontrais des gens, je prenais une partie de leur identité, pour leur ressembler, mais surtout pour que les autres puissent m'apprécier, car ils appréciaient ces autres personnes. Plus le temps passait, et plus je me perdais.

En 6 mois, j'étais devenue une autre. J'avais perdu la fille que j'étais.

Et ce n'était que le début.










jeudi 25 octobre 2012

Mom killed Me





J'ai 21 ans, et je pense avoir une phobie de l'engagement, la peur de m'installer dans une routine emprisonnante. Bien que j'ai eu de nombreuses relations amoureuses, dont 3 sérieuses, j'ai déjà fais des erreurs à emménager trop rapidement et a prendre des décisions irréfléchis.
Mes histoires d'amour sont quelque chose qui riment ma vie. Je vis par mes sentiments, car ils me sont puissants et me guident trop dans mes choix de vie. Pourtant je réfute cette idée et essaye de contredire mes sentiments, ce qui m'amène souvent à une situation difficile à gérer, qui me frustre et me met face à un dilemme.
Il y a toujours deux choix :
Faire sa vie et réaliser ses rêves.
Deuxième choix: Vivre avec ton amour et renoncer à tes propres rêves.
Que les personnes ayant réussis à allier les deux me fassent signe. Je n'en connais pas.
Ma première histoire d'amour qui a durée deux ans, s'est finalement fini, après 6 mois d'hésitation à aller vivre à Paris. C'était mon rêve, je voulais rejoindre mes amies, faire de la photo, habiter dans cette grande ville qui m'attirait tant.
Mais a côté de ca je vivais une histoire d'amour avec l'homme que j'aimais depuis mes 14ans. On vivait ensemble, on faisait tout ensemble, on ne se quittait pas une seule journée, c'était une relation fusionnelle. Mais je m'enfonçais dans cette histoire, je perdais ce que j'étais en me relâchant totalement sur lui. Je suis vite devenue incapable de sortir de chez moi seule, devenant agarophobe. Je passais de nombreuses journées à pleurer à et m'énerver sur moi même, n'arrivant pas à prendre de décisions.
J'ai profité d'une querelle pour m'en aller à Paris, du jour au lendemain.

Je ne pense pas regretter mon choix, même si cela a été dur. De l'abandonner. Je me suis construite une vie à Paris, totalement différente. J'ai du me reprendre en mains, et me faire à Paris. Me refaire toute entière, c'était comme une renaissance. Trouver un travail, gagner des sous. J'ai réussi. J'étais fière de moi.

Mais rapidement beaucoup de choses que je vivais en Bretagne me manquait. La simplicité et la gentillesse des gens. Les balades en campagne. Vivre avec mes animaux. Avoir mes chats qui me suivaient partout où j'allais.

J'ai dû me forcer à changer, pour éviter que je n'en souffre davantage. Je me suis découverte d'autre passions. Mais il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. J'étais à nouveau confrontée à deux choix:
Réussir, être riche, être enviée, être connue.
Deuxième choix: Vivre ma passion qui était les animaux. Faire des études, travailler dans les réserves de félins.

Je n'ai toujours pas fais mon choix, j'essaye désespérément d'allier les deux. J'ai envie d'aller vivre à Los Angeles, pour le premier choix. Et j'ai aussi envie d'aller en Afrique, pour faire le deuxième.

Peu de gens comprennent la relation que je peux avoir avec les animaux, en particulier mes chats.
Ou Guipso.

Ca a débuté le 7 Mars 2011. J'apprenais que j'étais enceinte.

J'en étais déjà à quatre semaines. Après ma première réaction qui a été de hurler et de pleurer, tout dans ma tête se chamboula. Je voulais garder ce bébé. Je le chérissais déjà, alors qu'il n'était pas plus grand qu'une noisette à cet instant. J'ai donc repoussé mes rendez vous à l'hopital. Je n'y allais pas. J'étais en arrêt maladie pour dépression à cet instant. Je passais mes journées chez mon copain de l'époque. Affalée dans le canapé devant la télé, les volets fermés, ne sortant plus, ne voyant plus personne. Mes mains caressaient mon ventre. Je pleurais. Je cherchais comment faire pour qu'il soit heureux si je le gardais. Mais j'avais beau cherché, il n'y avait pas de solutions. J'étais sous traitement neuroleptique lourd, j'étais dépressive, il m'arrivait de prendre de la drogue, j'étais sur-endettée financièrement. Je cherchais, tout et n'importe quoi. J'étais prête à dire adieu à tous mes rêves pour ce bébé.
J'ai dû faire des examens, des échographies, des prises de sang par milliers. Je n'ai jamais autant pleuré que durant cette période.

Le 7 Avril 2011. Je me faisais avorter par anesthesie générale. Lorsque mes yeux se fermèrent, alors que j'étais sur la table d'opération, je cru mourir.

Le détail de cette journée est difficile à raconter. Je le ferais, car je tiens à le partager, car je considère que les médecins n'ont pas été à la hauteur face à la tristesse d'une jeune fille en larme.

Trois semaines après ce 7 avril 2011, j'adoptais Guipso. J'avais perdu ce que je chérissais, ce que j'enfantais, j'avais un besoin de le remplacer mais je n'en étais pas consciente à l'époque. Le médecin dit que je l'ai materné pour calmer ma douleur face au deuil de mon avortement. Soit. Sûrement, je ne le contredis pas.



mercredi 24 octobre 2012

23.10



J'aimerais comprendre pourquoi les rues sont déjà infestées de décorations de Noel?

Journée avec Anta, à retrouver des clientes de mon Vide-Dressing pour faire des échanges. Deux jupes, un legging et une paire de chaussures plus tard, nous voilà partis pour une après midi de shopping. Enchainées de Starbucks. Il n'y a pas grand chose qui m'intéresse dans les magasins, je me suis juste permis de m'acheter une chemise en jean clair toute fine. Un gros bonnet en laine noir et un haut noir échancré de ZARA.

Ensuite ca été la guerre pour nous trouver des soutiens gorge sans ce rembourement qui ressemble à un énorme blanc de poulet. Comme si on avait toutes besoin d'en rajouter. C'est pas comme si on avait essayé des dizaines de fois de s'en débarasser à coup de régime. Ou qu'on avait voulu les offrir à nos meilleures amies qui en rêvent. Fuck.

Ahah, faut que je vous raconte ce qui m'est arrivé dimanche.
Je me rendais au George V pour prendre un verre avec les filles. Bien habillée, talons, écouteurs aux oreilles, je marchais d'un pas décisif quand un homme m'arrêta et me questionna de suite si je faisais du mannequinat. Je lui disais que non, mais pourquoi pas. Il se présenta, me disait qu'il bossait dans la comm, les représentations publiques et beaucoup avec les agences de mannequins. Il m'invita à le suivre au Fouquet's, là ou avait lieu un petit meeting avec l'équipe d'Elite en préparation de la grande finale qui avait lieu lundi soir au Carroussel du Louvre. Il était déjà accompagné d'une mannequin russe, et afin de ne pas me ridiculiser et pousser par ma modestie extreme, je refusais poliment. Il me donna sa carte, pris mon numéro, me disant qu'il m'appellerait le lendemain pour me fournir les infos pour la soirée Elite, où il souhaitait me présenter à plusieurs représentants d'agence. Très excitée et heureuse par cette offre, je m'en rejouissais d'avance, même si comme toujours, ma modestie me rattrape et me remets les pendules à l'heure rapidement.
Lundi midi, appel. JJ m'invitait à le rejoindre dans un appartement avant d'aller à la soirée, afin de récupérer mon invitation. Mmm. Ayant toujours été très méfiante des inconnus, je refusais, lui disais qu'on pourrait se retrouver directement a la soirée. C'est là, que tout naturellement, ce JJ m'informait qu'il s'agissait d'une apres midi libertine, et que si je tenais à aller à la soirée Elite, je me devais d'y passer. Avant même d'avoir eu le temps de lui dire d'aller se faire foutre, il essaya de me convaincre avec un "Mais tu peux juste regarder si tu veux". Je raccrochais et faisais bloquer son numéro.

J'aimerais comprendre pourquoi certains hommes se permettent d'être de vrais porcs.
J'aimerais comprendre beaucoup de choses, au final. Mais vraiment. Si ce genre de personnes pensent que je suis prête à faire ca pour réussir dans le mannequinat, alors je préfère retourner vivre dans ma campagne entourée de mes vaches plutôt que d'être confrontée à ce genre de personnes denuées de sens vital. Je peux pas les détester, je ne peux que les plaindre. Je sais ce que je vaux pour ma part, ca me suffit.

Anecdote aussi racontée pour être considérée par nous toutes, méfiez vous des inconnus, toujours.


mardi 23 octobre 2012

Proof Sheets


J'aimerais commencer par vous expliquer pourquoi j'ai arrêté ce blog durant un long mois. Mais je ne pense pas que ca soit intéressant, car je n'aurais pas grand chose à en redire. C'est pas comme si j'avais été trop occupée par un nouveau travail, ou un nouveau copain. Non, j'avais juste pas envie d'écrire ici. Je ne voulais pas que certaines personnes puissent avoir de mes nouvelles, et puissent me suivre. Encore une fois j'ai voulu faire l'autruche en disparaissant face à certains derniers évènements.
Plusieurs d'entre vous m'ont dit qu'ils étaient décus de mon blog, que je ne parlais pas assez de mon style, que je ne faisais plus de shopping. J'aime les fringues, j'aime la sensation de dépenser de la tune dans une nouvelle fringue. J'aime prendre des photos de mes tenues lorsque j'en suis fière. J'aime me prendre en photo les jours où je me trouve jolie, pour me prouver que mon visage pourra finalement me plaire un jour. J'aime qu'on me dise que je suis jolie, ca donne le sourire.
Mais est ce que c'est ce qui révèlera ce que je suis?
On ne va pas se cacher les choses, beaucoup d'entre vous me suivent depuis des années. Que vous m'aimiez ou me haïssiez, que savez vous de moi? A part les couleurs de cheveux par lesquelles je suis passé. Les kilos que j'ai pu perdre ou prendre. Les villes que j'ai pu visitées.
Pourquoi un blog si ce n'est pas pour refléter vraiment qui l'on est? Seulement ce que l'on veut paraitre? Pourquoi cherche t-on toujours à imiter quelqu'un que l'on admire?

Tout ca pour dire que, je reprendrais ce blog. Je ferais pas la petite fille hypocrite pourrie gâtée qui coule sous l'argent, les vêtements, la chance. Parce que c'est pas ce que je suis. Vous attendez pas à voir la personne que vous croyez que je suis. Car je ne le suis pas.

Je suis fatiguée de faire semblant. Faire semblant d'avoir une petite vie parfaite et bien rangée pour être enviée sur un blog qui ne reflète pas ce que je suis. Ma plus grande fierté aujourd'hui, c'est ma force, et je ne la dois qu'à moi même. Je ne me cacherais plus.

Pendant 1 mois, j'ai enfin commencé à écrire. Ecrire ce roman que je veux écrire depuis des années. J'ai enfin réussi, à le commencer. Vous imaginez pas comment c'est atroce de devoir se rappeller dans les moindres détails ce qu'on a essayer d'oublier depuis des années. Je m'étais promis de le faire un jour, et voilà que ca commence. "Proof Sheets".