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samedi 19 janvier 2013

Party











Voilà. L'année 2013 bien entamée. A coup de n'importe quoi, de fêtes, de sorties et d'alcool. Je suis plus sortie en 3 semaines en 2013 qu'en une année entière en 2012. C'est cool, ca fait du bien de découvrir enfin les boîtes et les clubs dont on m'a toujours parlé et que je n'avais que à répondre "Je connais que de nom, je sors jamais."

Chez Castel, Titty Twister, Black Calvados, Social Club, Les Saints Pères. 

Ca fait tellement longtemps que je n'avais pas bu que j'en avais oublié comment faire passer la gueule de bois. Bordel, c'est horrible. Du coup j'ai essayé de me rappeler pourquoi j'avais arrêté de sortir?

Je suis arrivée il y a pile 3 ans à Paris, jour pour jour. J'avais vite trouvé un travail, au Café Ruc. Et avec les collègues, on sortait tout le temps. On finissait à 2h du mat, de l'argent plein les poches, on s'offrait des bouteilles dans les meilleurs carré VIP de la capitale. Retourner au taf le lendemain, avec la gueule de bois. Et puis au fil des soirées, on rentrait de plus en plus tard, on trainait dans des endroits de moins en moins fréquentables. De plus en plus de coke nous tombait sous la main. On rentrait chez nous, il était 13h. La lumière du jour nous paraissait irréelle. On plantait le taf, on ressortait le lendemain. Rythme de vie de merde, mais il me suffisait de me retrouver dans le métro, écouteurs aux oreilles, complètement défoncée, voir ces gens aller au travail, bien habillé, qui faisait toujours la gueule. Il me suffisait de cela pour sourrire. Pour me rappeler ma première philosophie de vie: "Vivre vite, mourir jeune."

Mais c'est bien connu, dans le monde de la nuit tu rencontres vite de mauvaises personnes. Abus, viols, drogues dans le verre. Tu finis par te réveiller dans une petite ruelle, a moitié déshabillée, complètement perdue et souillée. Tu passes la journée à vomir, à essayer de te rappeler de ta soirée. Trou noir. Tu te retrouves au poste de Police, à porter plainte. Tu ne sais pas trop pourquoi, contre qui. 

Après les choses ont faites que j'ai quitté ce taf, et puis j'ai pas arrêté de bosser la nuit, alors je ne sortais plus. Et je n'en avais plus l'envie. 

Bref, sortir c'est bien. Mais que entourées de ses vrais amis, dans des endroits que tu connais. Et tu ne lâches jamais ton verre. 

Ce qu'on nous dit ne sont pas toujours des bêtises. C'est pas pour qu'on fasse plus attention; c'est parce que ca arrive. Un peu trop souvent. 

Shit happen. Life goes on. 

5 commentaires:

Bei' a dit…

Et même quand tu lâche pas ton verre... Même si t'es avec tout pleins d'amis... Même si t'es dans un endroit à priori sans crainte...

Ça peut toujours arriver, il suffit d'un instant...

Mao a dit…

L'horreur de la réalité, la froideur de l'inhumanité.

Il y a t'il une seule chose que tu n'es pas connu malgré toi ?

Mat a dit…

Cc! Et tes cheveux alors t'en es où? As-tu le blond naturel que tu espérais? =)

Anonyme a dit…

Es-tu toujours fan de Tokio Hotel ? Vas-tu refaire quelques concerts quand ils reviendront ?

Anonyme a dit…
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