Je suis un peu rousse pour l'instant, ok, mais je suis sur le chemin pour retrouver (enfin) ma couleur naturelle... Blonde. Pas blonde platine. Vraie blonde.
Bref.
Comme a pu le remarquer un certain commentaire signé "Anonyme", on pourrait croire qu'à travers mes textes, je raconte mes histoires et mon passé de façon à rechercher à m'auto-détruire. Je pense qu'il est plus que clair que ce n'est plus un secret depuis longtemps. Avant aujourd'hui, j'ai longtemps cherché à me blesser, à me détruire, m'empêchant d'avancer. Je pense avoir été une personne qui a traversé beaucoup de choses malgré elle, mais qui l'a tout de même cherché. J'ai réussi à me sortir de chaque phase, car mon auto destruction n'est jamais allé jusqu'à souhaiter ma mort. Pourtant je pensais que c'était mon cas, souvent. Mais ma mère et mes deux frères; ma famille; sont les personnes qui m'en ont empêchés.
Je ne pense pas que de simples faits relatés sur un blog feront de vous des personnes qui me connaissent, comme je le prétendais au début. Mais simplement le fait de partager ces sujets, à coeur ouvert, sur un blog public, peut prouver que certaines choses souvent tabou ne doivent plus l'être. Le mal-être à l'époque de l'adolescence est une chose que chacun rencontrera à cette période. Chacun l'a vécu différemment, ici, ce n'est qu'une version des 7 milliards d'autres que vous pourrez entendre.
Aujourd'hui, je tire ma force de mes erreurs, et du fait que j'ai réussi à me relever des dizaines des fois, et que enfin, je m'en sors et trouve ma voie. Je ne sais pas si ca été la thérapie, ou si ce sont mes traitements médicamenteux, ou simplement le fait de grandir qui me fait aller mieux. Mais ce mal en soi, cette boule au ventre, ce pincement au coeur qui ne partira jamais, cette sensation d'une épée de damoclès au dessus de ma tête, et autre maux psychiques sont des choses qui jamais ne disparaitront. Je dois simplement apprendre à les maitriser, à ne pas les laisser me guider dans ma vie de tous les jours.
Je ne veux plus de tabou dans ma vie. Plus de mensonges autour de moi. Je les renifle à 10kms à la ronde désormais, ou alors je deviens paranoïaque, qui sait? Mais ces trois dernières années à Paris m'ont fait cet effet: se méfier des gens. Et c'est triste. En Bretagne, a part quelque mauvaise personne, les gens sont simples, gentils, ne se prennent pas la tête. A Paris tout n'est que violence, hypocrisie, méchanceté. Je me surprends parfois à me rendre compte que je deviens comme cela. Mais naïve comme j'étais, je pense que c'est un mal pour un bien.
Maintenant, adorez moi, détestez moi, je n'ai rien à cacher. Si vous souhaitez me juger sur mon passé, faites le, c'est le passé, rien n'y changera. Comme je le dis, j'ai fais des erreurs, et ces erreurs m'ont menées là où je suis aujourd'hui, donc je ne peux rien regretter. Si vous souhaitez encore trouver des sujets sur lesquels m'attaquer, allez y, je vous pondrais un pavé là dessus.
Je suis loin d'être physiquement parfaite, je retouche la plupart de mes photos car j'ai honte de mon nez ou de mes gros mollets trop musclé, de mes cernes trop creusés, de mes bras tordus et de mon front trop grand. Je ne suis pas riche et l'ai jamais été, même si je ne paye pas de loyer, je travaille comme une dingue pour pouvoir mener la vie que je mène. Ma mère est très présente dans ma vie, elle m'aide sur tous les plans, mais surtout elle est là pour moi à chaque seconde, et je lui voue un amour inconsidéré, on a une complicité qui est rare entre mère et fille, et nos plus gros fous rire sont lorsque l'on fait du bricolage (HS). Mes deux grands frères sont la présence masculine qui a remplacé mon père. Mon père existe mais comme beaucoup l'ont remarqués, je n'en parle jamais. Nos relations sont très mauvaises et je lui ai dis Adieu il y a quelques mois pour ne plus jamais avoir affaire à lui. Cela m'a causé beaucoup de soucis dans ma vie, psychologiquement parlant. J'ai abandonné mes cours lâchement lors de ma seconde, car j'ai développé une phobie scolaire au cours de l'année. Puis on a déménagé au fin fond de la campagne, je suis restée 1 an enfermée, seule, dans une maison qui n'était pas la mienne mais celle de l'ami à ma mère. J'étais inscrite au CNED. J'ai du envoyé 3 devoirs en 10 mois. C'est là que j'ai commencé à voyager, pour fuir cet enfermement. Et pour me trouver une nouvelle passion. J'ai ensuite perdu 15 kilos entre mes 16 et 18ans, non pas miraculeusement en mangeant sain et faisant du sport, mais en tombant dans l'anorexie et la boulimie. Cette maladie m'a longtemps bouffée mais je me fais soigner. Je pense que j'en ferais un article plus complexe car ce sujet est beaucoup trop tabou, mais pourtant très présent dans la société et n'est pas vraiment toujours bien relaté. Et certains commentaires agressifs là dessus le prouvent. (Je cite "Non mais elle se fait vomir t'es aveugle ou quoi"). Démonstration d'intelligence, 10/10.
See you soon.
Alice.